Toute personne peut dans le centre, rencontrer un retenu,  selon des modalités et conditions faciles à remplir.

Cet Observatoire est donc ouvert à toute personne qui souhaite participer à ces visites, à l'information sur les politiques de rétention des étrangers.

Participer à l'Observatoire du CRA est un acte citoen important, vis à vis des retenus, vis à vis de la population, de l'Etat, pour la défense et le respect des droits fondamentaux .


Un site est créé afin d'héberger ces comptes rendu, de les compiler et servir d'espace d'échange. Actuellement l'Observatoire organise un « Cercle de silence », tous les troisièmes samedi de chaque mois, place du marché à Palaiseau, près de la statue Bara. Ce cercle de silence est l'un des moyens d'information de la population, c'est un acte mensuel de solidarité.

Toute personne peut rendre visite à un retenu à condition de connaître son nom.

 

Qui rencontrons nous et comment ?

 

Comment obtenir le nom d’un retenu ?

-                    En téléphonant aux cabines  : cf numéros du répertoire et en demandant au retenu visité le nom d’un autre retenu.

 

Concrètement :

-    sonner à l’interphone et donner les nom et prénom du retenu que vous venez voir (prévoir un peu de temps, les policiers peuvent laisser le visiteur attendre 1 heure ou plus sur le trottoir)

-    on vous conduit ensuite au hall d’accueil où on vous demande votre carte d’identité, on vous demande d’enlever votre blouson/manteau et de vider vos poches. Si vous avez apporté quelque chose pour le retenu (cigarettes, biscuits en paquets fermés…), vous le laisserez au policier, qui le remettra au retenu. Si vous apportez de l’argent, demandez bien au policier un reçu qui prouve cette remise d'argent.

-    il est possible qu’on vous demande à quel titre vous venez voir le retenu ou si vous faites partie d’une association : vous n’êtes pas obligé de répondre à la question, mais comme le but n’est pas de s’opposer au policier mais d’entrer, vous pouvez dire que vous êtes un ami ou que vous appartenez à telle ou telle association ou parti.

-    puis vous passez sous le portique détecteur de métaux.

Les retenus n'ont aucun libre accès aux intervenants quels qu'ils soient. Ils doivent attendre qu'un policier soit disponible pour les descendre d'un étage et les escorter jusqu'au bureau de l'intervenant qu'ils souhaitent voir. Cette difficulté provoque souvent des tensions.

Quelles suites donner, éventuellement,  à une visite ?

Quelles questions devons nous traiter, le plus souvent ?

 

Association d'aide à l'exercice des droits :

 

Pour Palaiseau, il s'agit de FTDA depuis le 1er janvier 2010.  Les heures de présences sont :

 

-                    lundi : 9h à 16h

-                    du mardi au jeudi : 10h à 17h

-                    vendredi : 12h à 19h

 

Pour le reste du temps, il y a une assistance téléphonique au 01.53.04.39.64. Les coordonnées du bureau FTDA au CRA : 01.69.31.65.09, mais les joindre est assez difficile puisqu'ils passent la plupart du temps hors de leur bureau, dans la zone de vie.

 

Concrètement, lorsque les policiers sont assez nombreux pour assurer les escortes, l'intervenant reçoit les retenus dans son bureau dans des conditions de confidentialité. Les retenus se signalent auprès des policiers, qui les notent sur une liste. La liste est communiquée à l'intervenant, qui choisit s'il veut voir les retenus et dans quelle ordre de priorité il peut le faire.

 

Lorsque les policiers ne sont pas assez nombreux, l'intervenant doit demander l'autorisation au chef de centre pour accéder à la zone de vie. Il reçoit alors les retenus dans des conditions difficiles, dans le bruit, les couloirs, et sans matériel (fax, documentation juridique, téléphone, ordinateur, etc). La difficulté est également la perte de temps puisque l'intervenant doit faire la navette entre les deux étages à chaque fois qu'il a besoin de faxer, téléphoner, consulter la documentation.